Lors d'une conférence de presse tenue mardi 6 février à Kinshasa, le ministre de communication et porte parole du gouvernement Patrick Muyaya, a invité les congolais à apaiser leur colère, et à être patient sur ce qui concerne l'État de siège à l'est du pays.
Il a souligné
"Nous comprenons évidemment l'impatience et la colère des Congolais parce que nous avons tous ensemble besoin de vivre avec notre pays réunifié. Mais faudrait-il que je vous rappelle que cette guerre pour le Rwanda est une guerre de survie parce qu'en réalité le modèle économique rwandais a été établi par le pillage systématique de l'est du Congo. Il est clair que nous ne tolérerons plus aucune forme de pillage et que des mesures ont été prises pour contenir tout ça. La meilleure riposte qui a été trouvée de l'autre côté, c'est de faire la guerre"
Toujours dans ce point de presse, le ministre de la communication explique l'engagement du gouvernement dans plusieurs processus et mécanismes qu'il doit mettre en place pour mettre fin à ces hostilités
«Je dois rappeler que nous sommes engagés dans plusieurs processus parce que la guerre ne se termine pas que par les armes. Il y a d'autres mécanismes qui sont mis en place. Nous comprenons l'impatience des Congolais, nous comprenons surtout l'impatience de ceux qui n'ont pas pu voter mais il n'y a aucune énergie qui est épargnée pour que la paix revienne dans chaque partie du territoire national» indique-t-il.
Par ailleurs , la bouche autorisée du gouvernement a rappelé que:
« nous sommes sur le front judiciaire, militaire, économique, médiatique et diplomatique. La diplomatie prend évidement son temps, mais nous savons évidement que nous sommes arrivés au terme de ce processus à la restauration de la paix dans cette partie du territoire national» rappelle-t-il.
Et d'ajouter :
« Le président de la République l'a dit. Nous sommes déjà en opération mais dans les conditions actuelles, une guerre ne peut pas être déclarée. Vous savez que nous sommes en phase d'installation de nouvelles institutions. Même si le président de la République le voulait, dans ces conditions, constitutionnellement, on ne sera pas en mesure de le faire», a dit le porte parole du gouvernement.
Pour rappel, les combats se poursuivent dans la partie Est de la république démocratique du congo où les M23 font la loi.
✍🏼 Rose Makengo
Comentarios