Par Alex Ngoy
Débuté le lundi 14 août, la la table ronde sur l'évaluation de l'Etat de siège, s'est clôturée ce mercredi 16 août 2023 à la salle des congrès du palais du peuple, après 3 jours de réflexion sur l'avenir de l'état de siège, décrété depuis plus de 2 ans dans les provinces de l'Ituri et Nord-Kivu, à l'Est de la République Démocratique du Congo.
La cérémonie de clôture a été Présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama lukonde, à qui, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, avait chargé pour l'organisation de ces assises. Trois thématiques ont fait l'objet de la table ronde, notamment le maintien de l'état de siège, la requalification, et la levée.
A prit part à cette grande réunion dans la commission de la requalification de l'état de siège, le gouverneur de la province de lomami, Nathan Ilona Numbi explique à la presse pourquoi requalifier l'état de siège.
« Notre message c'est que, maintenant d'après les différentes sous-commission qui avait été montée ou crééé notamment la commission de maintien de l'état de siège, la commission de la levée de l'état de siège et la Commission de la requalification de l'état, nous, nous avons participer à la commission de la requalification de l'état de siège et pour nous, nous avons compris que les tennants du maintien et les tennants de la levée, nous avons compris qu'il fallait, maintenant prendre les juste milieu qui est la requalification. Aujourd'hui nous devons nous mobilisé tous parce que la situation de l'Est ne concerne pas seulement l'Est, c'est tout le pays et nous devons accompagner le Chef de l'Etat dans les processus de trouver des solutions aux problèmes qui dérangent notre parti Est de la République Démocratique du Congo »
Au terme de la constitution de la RDC, l'état de siège est une mesure exceptionnelle et provisoire pouvant être décrétée pour une période initiale de 30 jours. Après ratification du parlement , celle-ci est renouvelée par période successive de 15 jours .
Cette table ronde a connue la participation des ; députés nationaux, senateurs, Députés provinciaux, les gouverneurs des provinces, des délégués des institutions du pays, des chefs coutumiers, des représentants des communautés ethniques et les sociétés civiles des provinces sous état de siège, ainsi que les délégués des confessions religieuses et des mouvements citoyens.
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