✍️ Par Bobo Bolia Trésor
Ces assises ouvertes depuis lundi 02 octobre dernier par le ministre des Finances Nicolas Kazadi, établissement un état des lieux sur plusieurs projets financés par la banque mondiale et les résultats générés durant les 5 dernières années en République démocratique du Congo.
Intervenant sur les multiples projets initiés dans son secteur, le ministre de l'Agriculture, José Mpanda, a évoqué la nécessité de procéder à des réformes et requalifications en vue de doter prioritairement la RDC d'un cadastre agricole, pour faciliter l'identification des terres arables que dispose le pays.
« Nous avons parlé de tous les projets des bailleurs de fonds qui viennent en RDC. Mon ministère, spécialement, a trois projets. La grande problématique que nous venons de parler, c'est le projet PNDA, un grand projet qui a dans son portefeuille plusieurs composantes au tour de 1 milliard 500 millions de dollars ( 1.500.000.000,00USD). La première composante a commencé en 2021 jusqu'en 2026, c'est au tour de 500 millions de dollars. Ce projet devait nous aider à développer l'agriculture en RDC. Il a pris quand même beaucoup de temps sans être exécuté, c'est ainsi que le ministre des Finances et moi-même avons réfléchi à interpeller le partenaire pour requalifier le projet.», A fait savoir José Mpanda, ministre de l'Agriculture.
À lui de renchérir :
« Notre position en tant que politique qui a une vision globale pour l'agriculture en termes de propositions que j'ai fourni aux experts pour la requalification, est qu'on puisse donner une priorité à ce que les 440 millions de dollars qui vont être déboursés, puissent d'abord nous aider à avoir un cadastre agricole, car le pays n'en a pas. Le cadastre minier financé par la banque mondiale existe, forestier aussi. Notre approche est d'avoir un cadastre agricole. Si le projet PNDA peut s'occuper du cadastre agricole, ça nous permettra qu'à chaque fois quand les investisseurs en matière agricole arrivent, qu'on puisse savoir où sont les 80 millions de terres arables qu'on parle qu'on ne sait pas identifié, pour les aider à investir au bénéfice de la population congolaise », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, José Penda a également fait savoir qu'il a évoqué la question des infrastructures, une sous-composante essentielle pour promouvoir l'agriculture en RDC.
« Aujourd'hui, il y a plusieurs parties de la RDC qui ont des potentiels en productions. La ville de kananga est la meilleure en production des ananas, mais le problème des infrastructures pose problème pour son acheminement dans d'autres coins de la RDC. Si la requalification peut tourner au tour de l'agriculture, qu'on ait aussi les infrastructures, nous allons aider les agriculteurs et nourrir davantage la population congolaise.», a-t-il conclu.
Étant donné que le développement ne peut se faire que de façon endogène, plusieurs experts venus de ministères sectoriels concernés vont examiner le renforcement de collaboration entre la banque mondiale et la RDC en vue d'améliorer la gestion des projets et booster le développement.
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