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Patrouille mixte policiers-militaires à Tshikapa: la population pris pour cible


✍️ Par Sadam Kapanda depuis Tshikapa


Depuis un certain temps, soit environ quatre mois pour les uns, l'insécurité dans la province du Kasaï avait une dimension extra.


On ne pouvait pas passer un jour sans qu'on enregistre cinq cinq à dix cas des vols à mains armées, des morts d'hommes et tant d'autres crimes.


Faisant face à cette criminalité, le gouvernement provincial du Kasaï avait pris des mesures sécuritaires parmi lesquelles ; le renforcement de la patrouille mixte nocturne et durne par les policiers et militaires ; et aussi équiper ces services de tous les moyens possibles pour neutraliser les hors-la-loi qui sèment des troubles au jour le jour aux paisibles citoyens kasaïens.


En effet, ces mesures sont renforcées avec l'arrivée du commissaire général de la police, le Général Sylvano Kasonso dans la ville de Tshikapa.

Mais, hélas, la population signale les mauvais comportements que manifestent les policiers et militaires pendant cette opération pendant le jour tout comme la nuit, contrairement à ce qui est publié lors du conseil de sécurité au gouvernorat de la province.


Selon les uns :


" La police tracasse la population avant l'heure prévue pour faire la patrouille. Il est interdit la circulation des motos et tout engin roulant à partir de 22 heures et non les piétons. Donc la police commence à arrêter les gens à pied à 20 heures. Que vous leur présentez la pièce d'identité ou non, elle vous oblige à payer une somme de 50.000 francs Congolais. C'est déplorable" ont signalé quelques victimes sous l'anonymat.

Pour les autres :


" Les policiers et militaires arrêtent même les familles assises dans leurs parcelles à partir de 22 heures changeant la loi sous prétexte qu'il est interdit d'être assis dehors à cette heure. Comme conséquence, une somme allant de 100.000 à 200.000 francs congolais est payée pour sa libération de ces membres de la famille. Vraiment, une pire tracasserie" martèlent les sources concordantes.

Précisons que c'est depuis environ une semaine que le cri des bals ne se sont plus entendus dans la ville, sauf ceux des vols qui sont aussi trop peu signalés, à la différence de ce qui se passait incessamment.

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