✍️ Par Emery Tayivisa
Leur faute était d'avoir attaqué les rebelles du mouvement du 23 mars dit M23, à kibumba, la matinée de mercredi dernier, selon les sources proches de l'éveil Patriotique pour la libération du Congo (EPLC).
À en croire cette source, les "wazalendu " qui étaient en patrouille de reconnaissance dans cette région ont été surpris par des bombardements dont seraient auteurs les éléments du M23 et de L'EAC basés sur place.
Dans sa réplique, cette force des patriotes congolais affirme avoir neutralisé plus de 35 éléments du M23.
C'est de là où les forces armées de la RDC engagées dans l'opération sokola 2 sous la bénédiction de militaires de L'EAC ont arrêté une cinquantaine de wazalendu et les ont amener à Goma où ils ont été transférés vers 17 heures à la prison centrale dit "Munzenze".
La même soirée du mercredi dernier, les Wazalendu qui exigeaient la libération sans condition de leur, ont placé des barricades sur les artères principales dans la partie nord de la ville de Goma.
Vers mutinga, katoy, deux et trois lampes, Majengo et kihisi en commune de Karisimbi, des coups des balles ont retenti presque toute cette nuit.
Les forces de l'ordre tentaient de contenir les manifestants qui plaçaient des pierres sur la chaussée comme pour annoncer une journée sans activité ce jeudi 13 avril avant la libération sans conditions de "ces patriotes soucieux de protéger leur territoire de l'agression rwandaise" selon leurs dires.
Ricky paluku, membre du groupe de pression véranda Mutsanga, a de son côté, lancé un mot d'ordre d'une grève ce jeudi sur toute l'étendu de la ville de Goma si le 60 éléments n'obtiennent pas leur libération.
De son côté, la société civile du grand-kivu qui sonne ce même son de cloche indique que, si ces réservistes ne sont pas libérés, de force leurs paires viendront les libérer de la prison.
S'adressant à l'armée loyaliste, cette structure lâche je cite :
"Mon général, prenez le courage de les libérer sans conditions avant que le pire n'arrive. Ils sont des patriotes qui se battent au prix de leur sang pour défendre leur pays."
Par ailleurs, le matin de ce jeudi, la circulation et les activités tournent à la normale.
Des pierres ont été évacuées sur les artères principales, et des dispositifs policiers sont visibles dans des points chauds de la ville.
Des sources à majengo renseignent qu'un élément de la police a été léché et son arme emportée la soirée du mercredi, chose que n'ont pas encore confirmé des sources policières.
Pendant ce temps, la population à Goma reste aux aguets pour voir qu'est-ce-que sera la suite dans la journée.
Notons en outre que dans un endroit appelé "chez simahore" au quartier katoy ce matin, des barricades viennent de nouveau d'être placé sur la route et des mouvements des protestations y sont perceptible, alors que les wazalendu restent encore en prison.
Dossier à suivre !
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