✍ Par Emery Tayivisa
Depuis le début de la semaine, un groupe des jeunes membres du collectif des victimes de l'agression du M23 annonçait tambour battant dans les médias sociaux et traditionnels, une marche dite de "colère".
Cette dernière a pour finalité d'exiger le retrait des forces de L'Est African Community (EAC) sur le sol congolais.
Dans leur communication au public appelant à la mobilisation pour ce mercredi et jeudi 19 octobre, les grévistes accusent les militaires de l'EAC de servir de béquilles aux Rebelles du M23 sur différentes lignes de front en territoire de Rutshuru et Nyiragongo, au nord de Goma, où les forces d'autodéfense wazalendo s'affrontent au M23.
Une accusation que l'EAC à toujours balayée de rêver des mains, justifiant qu'elle joue bien son rôle selon les accords des chefs d'Etat de la sous région.
Bien que la marche a été frappée d'interdiction par l'autorité urbaine et malgré la présence d'un dispositif policier déployé tôt dans la matinée dans certains points chauds de la ville, les manifestants ont atteint leur destination (le gouvernorat) où ils ont lu et déposer leur mémorandum en scandant des chansons hostile au président Rwandais et à l'EAC.
Cependant, il n'y a pas eu des casses, car la dite marche a été pacifique.
Pendant ce temps, les activités socio-économiques en ville de Goma ont tourné à la normale.
Pour mémoire, cette marche intervient après celle avortée et projetée en date du 30 août par les adeptes de la secte religieuse messianique "uwezo wa neno" dit wazalendo ayant coûté la veille la vie à une cinquantaine des personnes et entraînée plusieurs autres blessés à Ndosho.
Signalons par ailleurs qu'elle visait aussi à exiger le départ de la monusco en RDC.
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