✍️ Par Bobo Bolia Trésor
« L’appel est lancé à la population kinoise de venir nombreuse et quiconque va s’opposer à la volonté de notre peuple de manifester, lui-même va supporter les conséquences de ces actes.»
Ces propos du secrétaire général de l'Ecide, traduisent une guerre totale entre l'autorité provinciale de Kinshasa et l'opposition.
Initialement prévue pour ce samedi 13 mai, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a, lors d'une réunion ténue avec les représentants des partis politiques de l'opposition, repoussé la marche de cette dernière pour le 18 mai prochain.
Cette marche qui avait pour objectif de dire non à la vie chère, la misère des Congolais, à l'insécurité grandissante et dénoncer un processus électoral chaotique, risque de se transformer en une démonstration de force du côté pouvoir qui reporte alors que l'opposition maintient sa date du 13 mai.
Selon Martin Fayulu, président du parti politique ECIDE :
« Pour le Congo, nous allons marcher ce samedi 13 mai. Nous devons sauver le Congo, en disant NON à la balkanisation, à l'insécurité grandissante, à la vie chère et à un processus électoral chaotique.»
Même son de cloche du côté de l'opposant Delly sesanga et son parti Envol, qui invite la population à prendre part à cette marche pacifique.
Par ailleurs, au moment où l'opposition confirme la tenue de cette marche qui est reportée par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, plusieurs analyses politiques estiment qu'il sera question pour cette journée, d'une démonstration entre la population et les éléments de la police nationale congolaise.
Selon l'autorité provinciale de Kinshasa, cette marche est reportée pour des raisons sécuritaires.
Rappelons que l'opposition fixe plusieurs points de départs, dont super lemba, benseke sakombi dans la commune de Ngaliema, rond point Ngaba pour chuter au palais du peuple, endroit choisi pour la lecture du mémo.
Qui vivra verra !
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