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Photo du rédacteurJeancy Ngoy

Kinshasa : Face à l'inefficacité de l'État dans le secteur de transport en commun, les chauffeurs infligent la loi du plus fort aux kinois, Sylvain lumwanga s'indigne!


✍️Par Albert Naidou



À chaque tombée de pluie dans la capitale congolaise et pendant les heures vespérales, le prix de transport en commun augmente, une réalité devenue monnaie courante sous les yeux des autorités compétentes sensées réguler la situation, mais hélas !


La ville de Kinshasa est devenue un enfer pour se procurer un transport en commun et la réalité est bien pire encore après chaque tombée de pluie, et surtout, pendant les heures vespérales.


Une rareté des bus s'observe, imposant même aux paisibles citoyens de marcher à pied pendant des longs trajets.


Le peu des bus qui peuvent être disponibles, les chauffeurs et receveurs se comportement en gangsters routiers, imposant un prix exorbitant à tout passager, un phénomène communément appelé mbongo nase a même vue les jours depuis, avec un prix allant de 2000, 3000 voire 4000fc, " oboyi otiki", entendu en français " si tu refuses tu laisses", disent-ils.


Face à cette situation, Sylvain lumwanga, analyste politique et cadre du parti UNC cher à l'honorable Vital Kamerhe, craint que cette situation porte préjudice au second mandat du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi.


"J'ai bien peur que ce second mandat du Président de la République Félix Tshisekedi soit un véritable calvaire pour le petit peuple. On a l'impression que plus rien ne va dans ce pays. Les congolais souffrent dans tous les domaines, et tous les secteurs sont dans l'urgence." Dit-il.


Et d'ajouter :



"Nous sommes le 18 avril, et les fonctionnaires n'ont toujours pas touché leurs salaires du mois de mars ; sous prétexte que les banques sont servies et n'ont pas encore crédité les comptes des agents. Du banditisme urbain, surtout à Kinshasa, n'en parlons plus. On ne peut plus compter le nombre des morts à l'Est du pays." S'indigne-t-il.


Témoin oculaire de la loi lui imposer par les chauffeurs de transport en commun, cet analyste politique lâche :


"trouver du transport pour sortir et rentrer devient un sujet de prière pour les congolais. Aux autorités compétentes de comprendre le poids de la souffrance de ce petit peuple. A-t-il conclu.


Signalons que l'hôtel de ville de Kinshasa via le ministère des transports a déjà fixé le prix de transport en commun, mais n'a jamais suivi son exécution.


Plusieurs analystes politiques attribuent ce comportement des chauffeurs à l'inefficacité de l'État congolais dans sa façon de réguler le transport en commun, plus particulièrement dans la ville province de Kinshasa.

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