✍️Par le Gèneral Ipako
Organisé au studio maman angebi de la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC) le briefing du lundi 04 septembre a connu un axe particulier, les deux animateurs, le Ministre de Communication et des médias Patrick Muyaya et son collègue de l'enseignement primaire et secondaire, Tony Mwaba, ont abordés les trois grands sujets d'actualité de l'heure, notamment :
Le niveau des ententes du gouvernement et le corps syndical des enseignants, la démolition d'une partie de la résidence de l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila et les révélations de l’assassinat de chérubin Okende, attribué à l’ANR par le média JeuneAfrique.
Cet entretien avec la presse a été réalisé, le même jour que la rentrée scolaire 2023-2024, lundi 4 septembre sur toute l’étendue de la RDC, dans son punch le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, met en exergue le dialogue permanent avec le corp syndical de des enseignants.
« Avant la rentrée des classes, nous avons été à Mbwela Lodge dans la province de Kongo Central où nous avons examiné les engagements pris par le gouvernement. Voilà qui est à la base de l’accalmie constatée. Les enseignants, eux aussi, étaient tous prêts, avec empressement pour accueillir leurs élèves pour une rentrée des classes très particulière, car sans tumulte entre le gouvernement et le banc syndical. Ce qui n’était pas le cas par le passé », a déclaré Tony Mwaba.
Par ailleurs, son collègue de la communication et medias, Patrick Muyaya ajouté ceci, « Le climat de dialogue, instauré est la recette trouvée afin de relever des défis qui datent depuis des décennies »
Dossier GLM
Très sensibles et curieux, les journalistes n'ont pas épargné la question relative à la démolition d'une partie de la résidence de l'ancien chef de l'État, Joseph Kabila, communément appelé « GLM » et situé dans la commune de la Gombe.
Quant à ce sujet, le porte parole du gouvernement, a indiqué ne pas trouver d'inconvénients qu'il y est une circulation devant la résidence de Joseph Kabila, d'autant plus que la population circule librement devant le bureau du chef de l'État, Félix Tshisekedi.
Le ministre de la communication a dit présumer que son collègue de l'Urbanisme a pris toutes les précautions avant une telle décision.
« Est-ce qu’avant l’arrivée du président de la République aux responsabilités, on pouvait passer devant le Palais de la nation ? Si aujourd’hui, on peut passer devant le bureau du président de la République en fonction, tout le monde peut passer par là à toutes les heures. Pourquoi ne peut-on pas passer devant la résidence de l'ancien président, encore que je ne parle sous réserve, parce que je ne suis pas spécialiste en urbanisme. Mais je présume que mon collègue Pius Muabilu doit avoir pris toutes les précautions d’usage pour autoriser quelque chose de ce genre. Si aujourd’hui, nous tous pouvons circuler devant le Palais de la nation qui est un des sites stratégiques, on peut passer devant la résidence de tout le monde », a déclaré Patrick Muyaya.
En dépit de l'indignation de la famille politique de Joseph Kabila, les murs ainsi que la clôture de cette résidence ont été démolis par les services du ministère de l'Urbanisme et Habitat, sur décision du président de la République, Félix Tshisekedi, afin de fluidifier le trafic routier dans cette partie de la ville.
Situation cherubin Okende
Le ministre de la Communication et Médias a contesté l’authenticité du document sur les révélations de l’assassinat de chérubin Okende, attribué à l’ANR par le média JeuneAfrique. Sans tergiverser, Patrick Muyaya a dénoncé un document « totalement faux », publié dans le but de « discréditer » le travail de l’enquête en cours.
« Vous êtes sûr que ce rapport est de l’ANR ? » , a-t-il interrogé de manière rhétorique au cours du briefing presse ce lundi.
Pour justifier sa position, le ministre a relevé des erreurs dans le document, notamment le manque de la lettre « e » sur l’inscription « sécurité intérieure » dans l’en-tête au lieu de « sécurité intérieure » De l’avis de Muyaya, Jeune Afrique « a été manipulé par une volonté délibérée de désorienter l’enquête en cours ».
Le porte-parole du gouvernement a ainsi annoncé une prochaine « protestation vigoureuse » du ministère de l’Intérieur auprès de Jeune Afrique et de RFI pour obtenir « la rectification ».
D'après les conclusions de ce rapport aujourd’hui contesté par Kinshasa et exploité par Jeune Afrique, Chérubin Okende est mort par « asphyxie » entre les mains des éléments de renseignement militaire. Le corps de l’ancien ministre des Transports a été retrouvé le 13 juillet à bord de son véhicule, quelques heures après l’alerte sur sa disparition.
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