Par David Akilimali
L'un des responsables de trois composantes membres du "Consortium Beni Usalama" constitué de l'organisation "Ubuntu panafrika", du "Bureau de l'honorable Boris Maelezo" et du service "SECECAS" de la 34 ème région militaire dans le cadre de l'exécution du projet "JIWE LANGU KWA USALAMA WA BENI", l'Honorable Boris Maelezo revient sur les meilleurs piliers devant la rédaction legend.News.info et Digital Congo.
"Nous avons initier ce projet puisque nous voulons donner un contenu pour ce que l'armée congolaise nous demande comme contribution à la paix dans le territoire de Beni. Elle nous dit nous devons l'appuyer, mais sans nous dire comment nous devons l'appuyer. Alors quelles sont les actions que nous devons menées pour qu'elle (armée) se sente soutenue. Voilà pourquoi nous avons conçu ce projet ensemble avec d'autres organisations", a indiqué Boris Maelezo
Tout en poursuivant que leur projet est basé sur aumoin quatre piliers clés, l'honorable Boris Maelezo a dit ce qui suit.
"Le premier pilier de notre projet est le partage d'information, nous voulons que la population partage avec son armée une information vraie et vérifiée. D'ailleurs nous avons initié ensembles des modules des formations pour ramener la population d'être capable de filtrer son information avant que cette information arrive à son armée, pour que l'armée prenne une action pour aller pouvoir contredire ce qui voulait troubler la quiétude de la population".
En plus, cet ancien membre de l'Assemblée nationale parle du deuxième pilier qui attire fort l'attention de la population.
" Le deuxième pilier c'est le self défense. Nous pensons qu' avec ça dans la population nous pouvons avoir aussi les gens qui savent défendre devant une machette, devant n'importe quel outil arme blanche, je pense que la population peut arriver, au lieu de tuer plus de trente personnes, ce jour là on verra peut-être une minorité des personnes massacrées", a-t-il indiqué.
À l'Honorable Booris Maelezo d'enchaîner avec ne troisième pilier consistant à la surveillance dans le chef des habitants.
"Troisième pilier c'est ce qui est de la surveillance. Par exemple les gens qui pourraient venir étudier les milieux, dès qu'ils arrivent il faut que la population soit à mesure d'informer au temps opportun l'armée loyaliste", insiste t-il.
Le dernier pilier est celui consistant à l'accompagnement de l'armée par des jeunes braves appelés des "Pisteurs".
"Le quatrième pilier c'est la contribution physique de la population pour accompagner l'armée. Nous voulons avoir des groupes que nous appelons "pisteurs" qui connaissent bien le milieu, qui sont natifs du milieu. Par exemple, quand un militaire est venu d'une autre province il n'a jamais été là mais quand-même les enfants de Beni connaissent les coins et recoins de la contrée, et que ces jeunes puissent se mobiliser pour pouvoir montrer l'armée avec certitude puisque ils connaissent le milieu".
Il faut le dire, Honorable Boris Maelezo illustre ce projet par un impact positif depuis son instauration dans la zone, et ce grand projet vise le retour définitif de la paix dans la Région de Beni
Notons que ces quatre grands piliers sont déjà mis en place et plusieurs habitants en sont déjà suffisamment formé. C'est à l'instar de ceux de la chefferie des watalinga en territoire de Beni Au Nord-Kivu où s'exécute ce projet comme zone pilote.
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